De nombreux monuments et ouvrages de la ville de Pamiers, sont classés ou inscrits Monuments Historiques, tels que la Cathédrale et son magnifique buffet d’orgue, les canaux qui entourent la ville depuis l’époque médiévale, l’église Notre-Dame du Camp..

Des origines de la ville à nos jours :
À l'époque Préhistorique plusieurs objets datant de la Préhistoire ont été découverts autour de Pamiers et laissent supposer qu'à cette époque l'homme habitait déjà ici.
Au Ve siècle le territoire, sur lequel est aujourd'hui bâtie la ville s'appelait, en wisigoth, " Frédélas " (en ces temps là, les wisigoths recevaient des terres en échange des mercenaires qu'ils fournissaient à l'armée romaine).
Au Xe siècle, près du bourg (devenu aujourd'hui la ville de Pamiers) est bâtie l’abbaye Saint-Antonin. Cet édifice est cité pour la première fois dans un document datant de 961.
Au début du XIIe siècle, un accord est conclu entre le clergé et le comte de Foix. Dans cet acte le nom " Apamée " (" Castrum Appamie " en latin) désigne le château-fort construit par le comte, sur la butte (appelée " butte du Castella ") qui dominait la plaine de Frédélas. La ville entourée d'enceintes fortifiées, se trouvait au pied du château. Le nom " Apamée ", qui deviendra " Pamias " en langue d'oc, puis " Pamiers ", sera donné à la ville dans le courant du XIIe siècle.
La destruction du château, qui aurait été un lieu fréquenté par les Cathares, sera ordonnée au XVIIe siècle par le Cardinal de Richelieu.
A partir du XIIIe siècle Pamiers développe le commerce de draps et de vin. Renommé jusqu'à la cour de France, également vendu aux Anglais, le vin était embarqué sur la rivière Ariège, au port du Jeu du Mail de Pamiers, jusqu'au port de Bordeaux.
A la fin du XIIIe siècle Pamiers, fief de l’orthodoxie, est récompensée de sa fidélité par le pape Boniface VIII qui crée l’évêché de Pamiers.
Une autre conséquence de la Croisade contre les Albigeois (Cathares) : l’installation dans la ville de nombreux ordres monastiques chargés de lutter contre " l'hérésie cathare " : Dominicains, Franciscains, Carmes, Augustins.
Durant les XVe et XVIe siècles, Pamiers fut le lieu d’émeutes répétées, en raison de nombreux conflits et guerres (guerres de religions, guerre de Cent Ans, guerre de succession de Navarre...) qui ne laissèrent debout aucune église, à l’exception des clochers, précieux éléments de défense.
La reconstruction de tous les édifices commença dans la deuxième moitié du XVIIe siècle.
Au début de la révolution industrielle, en 1817, l'usine métallurgique est créée à Pamiers. Elle est aujourd'hui une usine à la pointe de la technologie avec l'une des presses hydrauliques des plus puissantes d'Europe. On y fabrique, par exemple, des pièces majeures de l'A380.


Le Carmel :
Niché au cœur de Pamiers, le Carmel est un joyau architectural du XVIIe siècle. De sa fondation en 1648 à 2008, il a accueilli des sœurs de l’ordre des Carmélites qui ont voués leur vie à la prière dans ce lieu totalement coupé du monde extérieur. Racheté par la mairie de Pamiers en 2012, il devient peu à peu un lieu dédié à la culture.

Le patrimoine industriel: L'Usine Métallurgique
Les canaux qui entourent la vieille ville, ont joué jadis un rôle décisif. Dès le XIe siècle ils faisaient tourner les moulins et il est certain que l’installation de l’usine, au début de la révolution industrielle en 1817, est liée à cette force motrice.
À l’origine l’usine n’est qu’un simple petit atelier. Elle va très rapidement prospérer. Trois hommes (un marchand de fer, un maître de forges et un notaire) vont s’associer pour ouvrir une usine d’acier, limes et objets de taillanderie. L’expérience et les moyens de cette équipe font rapidement merveille. Des projets d’agrandissements de « l’usine Sainte-Marie » sont déposés dès 1818.
En 1848, avec ses huit forges, elle emploie déjà 82 ouvriers.
En 1861, l’arrivée du chemin de fer à Pamiers et la prospérité de l’usine vont permettre à la ville de réussir son « démarrage » économique.
Durant la grande guerre (1914-1918) l’usine a besoin de bras pour répondre aux besoins considérables de l’armée. Les familles affluent de partout. En 1917 l’usine occupe 3 808 ouvriers et ouvrières. Dans les années qui suivent l’usine connaît un ralentissement de son activité et l’effectif tombe à 800 ouvriers en 1935. Pour faire face à la crise économique l’usine recentre son activité sur les métiers de la forge et de l’estampage, et elle ne cessera alors de progresser.
Aujourd’hui elle dispose d’un savoir-faire polymétallique de pièces en alliage d’aluminium, de titane et de superalliages destinées à l’aéronautique, l’espace, la défense et l’énergie. Toujours à la pointe de la technologie, elle s’est dotée en 2007 d’une presse hydraulique de 40.000 tonnes, l’une des plus puissantes d’Europe, lui permettant de réaliser des pièces majeures de l’A380, comme les éclisses et le train d’atterrissage qui sont probablement les plus grosses pièces en aluminium et en acier jamais matricées. Il est à noter également que l’usine répond aux normes environnementales les plus exigeantes.

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